Je suis joyeuse, j'aime la vie, j'aime m'amuser. Qui n'aime pas ça ? Je suis plutôt extravertie, mais seulement quand je connais un minimum la personne (ou alors quand j'ai bu!). Je n'ai rien d'extraordinaire, comme tout le monde je sais être triste comme être motivée. J'aime être assez libre dans ce que je fais, il parait que j'ai quand même mon caractère. Il est vrai que je suis impulsive, je ne mâche pas toujours mes mots quand on me cherche. Mais dans un environnement inconnu, je suis un peu plus réservée. Il n'empêche que je sais être très casse-cou, plutôt insouciante quand il s'agit de mes activités, et peut-être un peu je-m'en-foutiste sur les bords. Quand je suis de mauvaise humeur, on le sait, c'est clair. Je m'en rends compte mais je n'arrive pas à contrôler ça. Je ne veux pas être méchante, mais je réagis au quart de tour, même si j'en ai conscience, je ne peux pas faire autrement. Après tout, on m'accepte avec mes défauts ou on m'accepte pas du tout, point. En résumé, j'ai l'air assez timide et détachée au premier abord, mais je peux être déchaînée. La jalousie et moi, c'est pas ce qu'il y a de pire. En général j'ai une assez bonne maîtrise de moi dans ce domaine, maintenant, faut pas exagérer... Et une fois que je suis jalouse, alors là ! Vaut mieux essayer de me comprendre et de me rassurer, sinon le risque est grand que ça termine en petite crise existentielle. Je ne suis pas du genre à piquer des colères pour un oui ou pour un non, mais quand je suis énervée... Ça peut voler dans tous les sens.

Je vis. Tout simplement. J'aime beaucoup de choses, surtout l'art et l'expression, mais c'est par période. Je peux prendre des cours de guitare pendant trois mois puis décider de m'acheter une moto, pour trois semaines plus tard m'inscrire à un cours de danse. J'aime énormément d'activités et je n'ai pas de passion véritable, il y en a trop pour ça. Bon, à côté de ça, je fais tout ce qu'une ado ou jeune adulte fais, c'est-à-dire : faire la fête ! Boire, fumer, m'éclater jusqu'à m'écrouler au sol... Une fois que je suis lancée, j'ai pas mal d'énergie à revendre. L'alcool, pour moi, c'est destiné à la fête. Par contre, la weed, c'est autre chose. Je ne dirais pas que je suis une grosse accro, mais j'aime bien me rouler mon petit joint tranquillement. Et la cigarette, ben ça... Je continue à croire qu'un jour, je parviendrai à m'en défaire ! Après tout, je suis capable de m'arrêter un certain temps. Oui, je sais, pour le sport, c'est pas l'idéal, mais bon...

South Bay, c'est là que je suis née. Hé oui les gars, la Floride ! C'est la classe hein ? Non je rigole, je ne suis pas du genre à me vanter. Mais je ne vais pas me plaindre non plus, c'est clair que je profite de ma chance. Surtout que je ne fais pas partie de la classe pauvre des Américains, ma famille est assez aisée. Pas au point d'avoir un jet privé, mais on a quand même un appartement à Paris, en Europe. J'adore cette ville d'ailleurs, j'y suis évidemment allée plusieurs fois. J'aimerais d'ailleurs y retourner bientôt. Et puis, j'avoue que j'adore ma maison, même si j'envie parfois le côté un peu cosy des maisons normales. La notre est immense, je n'ai jamais déménagé. J'avais ma salle de bain personnelle, il y avait 3 étages, une grande chambre avec un canapé et mon lit deux personnes - qu'est-ce que j'ai pu faire chier mon monde pour l'avoir, celui-là ! -. Et puis, il y a mon chien, Sam, que j'ai pris avec ! C'était mon cadeau pour mes 15 ans, un beau golden retriever, adorable.

Bon, je vous ai décrit brièvement mon petit confort, passons. Je n'ai pas vécu une vie extraordinaire, mis à part que je ne suis pas pauvre, mais il ne m'est rien arrivé d'exceptionnel ! Et je ne m'en plains pas d'ailleurs. J'ai demandé à mes parents pour partir seule - enfin avec Sam - en Australie. J'avais besoin de changer d'air, de me prendre réellement en main, de développer mon autonomie. En fait, c'était peut-être aussi une façon de me mettre moi-même au défi. J'ai toujours pensé être quelqu'un qui n'a pas besoin de beaucoup d'appui, qui peut voler de ses propres ailes. Partir habiter à Adelaïde, sans ma famille, est une manière de me le prouver. Je me suis pas mal renseignée sur cette ville, elle m'a plu. Alors maintenant... Il ne me reste plus qu'à la découvrir en vrai !