Eden franchit les portes du bar, les cheveux en bataille, des cernes énormes sous les yeux et plus assoiffé que jamais. Il se glissa entre tous les gens déjà saouls sans vraiment faire attention à eux et alla s'asseoir devant le comptoir avant de commander une bière. Il passa une rapide main dans ses cheveux pour tenter d'être un minimum présentable puis s'accouda sur le meuble en bois, attendant d'être servi. Il espérait secrètement que le barman allait lui apporter quelque chose à grignoter en même temps, le jeune mourrait de faim !

Un plateau sur chaque main, tu zigzague entre tous les ivrognes du vendredi soir. C'est fou, à peine dix-neuf heures et la moitié est déjà bourrée. Tu n'as jamais aimé boire, trouvant que l'alcool avait déjà fait assez de dégâts comme ça. Voyant qu'un autre serveur s'occupait de prendre la commande d'un nouveau client, tu en profites pour débarrasser les tables alentours. C'est alors qu'un de ces vieux rougeaud t'attrapa par le bras, te collant contre lui te faisant lâcher tes plateaux et fit s'exploser les verres par terre. Il approcha sa bouche baveuse de ton cou quand tu te mis à crier, te débâtant de tous tes membres.

Spoiler:

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•• Alors qu'il buvait tranquillement la bière que le barman venait tout juste de lui apporter, Eden sursauta en entendant un bruit de verre brisé. Il se retourna et vit qu'une des serveuses du bar était en train de se faire tripoter par un vieil ivrogne et que c'était elle qui venait à l'instant de faire tomber son plateau. Sans réfléchir, Eden se leva et s'approcha d'eux d'un pas rapide. « Lâche-la crétin ! » Il donna un bon coup de poing dans le visage de l'homme qui ne l'avait absolument pas vu venir et qui tituba sous l'effet de l'alcool. Eden fit craquer ses doigts en faisant la grimace, ça faisait mal bon sang ! L'homme s'approcha dangereusement de lui en baragouinant des paroles incompréhensible et le frappa à son tour en plein sur le nez.

Toujours aux mains de cet affreux goujat, tu tentes de lui donner un coup de genoux dans le ventre mais en vain car il te serre fort contre lui, t'empêchant de gesticuler. C'est alors qu'un client s'est levé et assena un magnifique coup de poing à ton agresseur. « Lâches-la crétin ! » Cela te permis de te détacher de l'ivrogne mais cela énerva l'homme qui rendit son coup de poing à ton sauveur. Tu pousses un petit cri, ne sachant que faire pour aider le jeune homme en difficulté. Tu tournes la tête et attrapes une bouteille sur le bar que tu écrases violemment sur la tête de ton agresseur qui s'écrase sur le sol. « Owh, j'y ait peut être été un peu fort.. » dis tu en t'adressant à l'inconnu blessé au nez. Tu cours derrière le bar chercher de quoi le soigner et laisse le patron du bar s'occuper de l'homme à terre.

•• Eden porta ses doigts contre son nez et découvrit qu'il saignait. Il espéra qu'il n'était pas cassé. Il leva les yeux vers son agresseur et remarqua juste à temps la serveuse écraser une bouteille contre la tête de l'homme. Il recula au dernier moment avant qu'il ne vienne s'écrouler sur lui et l'observa, inerte, avant de relever les yeux vers la jeune femme. « Owh, j'y est peut être été un peu fort.. » Eden secoua vivement la tête, muet. Il la suivit du regard, curieux de savoir où elle allait, tout en essuyant son nez ensanglanté sur ses mains. « Il m'a fait mal ce salaud ! » lâcha-t-il alors que tout les autres clients avaient les yeux rivés sur lui.

•• Il l'attendait toujours sagement, ayant le pré-sentiment qu'elle n'allait pas tarder à revenir d'un moment à l'autre. Il n'avait pas tort, la voilà qui arrivait avec tout un attirail de la parfaite sauveteuse, digne de alerte à malibu. Eden ne remarqua pas qu'elle s'était blessée, il était trop perdu dans la contemplation de ses mains salies par le sang. Il suivit docilement la serveuse et s'assit face à elle. « Je suis vraiment désolée pour ce qu'il vous a fait... » Eden haussa les épaules. « Ce n'est pas ta faute, et t'es pas obligé de faire ça, ça va aller. Enfin je pense. » Mais déjà elle tamponnait son nez de désinfectant. Il serra les dents, histoire de ne pas passer pour une tapette. « Ça ne fait pas trop mal ? » Il tenta de paraître le plus normal possible. « Non ça va, merci. » Le jeune homme remarqua enfin qu'elle était elle aussi blessée au niveau du pied. « Et toi, ça ne fait pas trop mal ton pied ? » demanda-t-il légèrement inquiet pour elle.

Tu finis de nettoyer son nez sur lequel seule une toute petite marque bleue montrait qu'il y avait eu bagarre. « Ce n'est pas ta faute, et t'es pas obligé de faire ça, ça va aller. Enfin je pense. » Tu fis mines de le dévisager en l'examinant sous toute les coutures avant de conclure. « Tu vois, ça m'a pris deux minutes et c'est déjà fini ! » déclares tu satisfaite. Tu s'apprête à lui indiquer les toilettes pour qu'il finisse de se débarbouiller quand tu suivit son regard des yeux. Il fixait ton pied. « Et toi, ça ne fait pas trop mal ton pied ? » Tu grimaçes et t'assis sur la chaise à côté de lui. Le bout de verre était encore légèrement coincé dans ton pied. « Et bien ça va mais je crois qu'il va falloir que je retire doucement le bout de verre, c'est vraiment pas mon jour de chance...» Avec tout cela tu n'avais même pas remarqué qu'il t'avais tutoyée.. Plutôt gentille comme marque d'affection venant d'un inconnu.

•• Eden n'avait jamais vraiment eu l'habitude de tutoyer les personnes ayant à peu près le même âge que lui, c'était une mauvaise habitude qu'il aurait du perdre mais dont il n'v-avait malheureusement jamais su se débarrasser. Heureusement pour lui, cela ne sembla pas gêner le serveuse qui ne tarda pas à faire de même. « Tu vois, ça m'a pris deux minutes et c'est déjà fini ! » Suite à ses paroles, le jeune homme esquissa un sourire, son regard planté dans le sien. « Merci beaucoup. » Il remarqua bien rapidement qu'elle semblait souffrir au niveau de sa blessure au pied, mais il n'y avait pas vraiment fait attention et découvrit qu'il y avait toujours un bout de verre dans la plaie. Eden grimaça à son tour. « Et bien ça va mais je crois qu'il va falloir que je retire doucement le bout de verre, c'est vraiment pas mon jour de chance...» Vu qu'il était étudiant en médecine, Eden savait exactement ce qu'il fallait faire et ne pas faire même en cas de petites blessures superficielles. Il posa à nouveau son regard sur le visage crispé de la serveuse. « Je peux le faire, je suis plutôt calé dans le domaine de la médecine, sauf si ça te dérange. Ca me permettrait de te rendre la pareille. »

« Merci beaucoup. » Tu vas jeter les compresses pleines de sang et revint t'asseoir à côté de lui. Tu vois qu'il n'est pas non plus insensible à ton pied puisque tu vois un rictus sur ses fines lèvres. En désignant le bout de verre, il t'assure :« Je peux le faire, je suis plutôt calé dans le domaine de la médecine, sauf si ça te dérange. Ca me permettrait de te rendre la pareille. » Il ne te faut pas deux secondes pour réfléchir, tu serais presque déjà à lui mettre ton pied entre les mains et à le supplier de t'enlever ce fichu morceau de verre. Mais tu es un peu plus raisonnable que ça quand même. Et puis si il te proposait ça, c'est qu'il savait comment faire. « C'est vrai que ça m'aiderait bien, je ne suis pas très douée pour ça à mon avis.» C'est vrai, tu serais tellement douée que tu arriverais à te charcuter tout le pied sans arriver à enlever le morceau coupant. « Tu veux que j'aille te chercher quoi comme matériel ? A moins que tu n'es assez avec ce que je t'avais ramené. » dis tu en désignant les objets à côté de vous.

•• Lorsqu'elle s'éloigna, il en profita pour discrètement jeter un coup d'oeil au matériel qu'elle avait apporté et qui se trouvait toujours tout près de lui. Il y avait bien de quoi soigner la jeune serveuse dans toute cette trousse. Pour une fois que ses longues heures d'études allaient lui servir. « C'est vrai que ça m'aiderait bien, je ne suis pas très douée pour ça à mon avis. » Eden rit doucement, il essayait de ne pas trop forcer sur les mimiques car son nez lui faisait encore assez mal. Il observa la brune tout en sachant déjà de quoi il allait avoir besoin. « Tu veux que j'aille te chercher quoi comme matériel ? A moins que tu n'es assez avec ce que je t'avais ramené. » Il secoua négativement la tête. « Assieds-toi et laisse-moi faire, j'ai tout ce dont j'ai besoin. » Eden esquissa un fin sourire et se rapprocha de la trousse de secours, réussissant à mettre la main sur du désinfectants ainsi que des compresses, cependant il lui manquait l'essentiel. Il réfléchit un instant avec de lever son regard azur vers la serveuse. « Tu n'as pas de pince à épiler par hasard ? »

Voyant qu'il prenait bien les choses en main, tu acquiesce , te remettant complètement à ses soins. « Assieds-toi et laisse-moi faire, j'ai tout ce dont j'ai besoin. » Pourtant, tu sentais à son regard que quelque chose clochait, mais quoi ? Tu ne tardas pas à le savoir. « Tu n'as pas de pince à épiler par hasard ? » Tu réagis aussitôt, bondissant de ta chaise un peu trop vite d'ailleurs ce qui te fis pousser un petit gémissement. «Je vais te chercher ça tout de suite, j'en ai toujours une dans mon sac. » Tu retournes à cloche pied dans le vestibule chercher ta trousse à maquillage et revient toujours en clopinant à la table. Tu trifouilles dans ta petite pochette de ville en vain. « Oh et puis zut. » lances-tu en renversant la pochette sur la table, faisant tomber mascara, vernis, miroirs et autres ustensiles de filles. Tu met finalement la main dessus. Tu te retournes vers l'inconnu, l'ai triomphant. « La voilà ! »

•• Elle ne tarda pas à lui répondre. « Je vais te chercher ça tout de suite, j'en ai toujours une dans mon sac. »En la voyant sauter à cloche-pied dans le bar, Eden ne put réprimer une nouvelle envie de rire - car oui, il a le rire facile - et la regarda s'en aller sans bouger de sa place. Elle ne tarda pas à revenir avec sa propre trousse. « Oh et puis zut. » Elle renversa le contenu sur la table, juste devant le regard étonné du jeune homme. Les femmes avaient vraiment besoin de tout ça quand elles sortaient ? Autant prendre leur salle de bain, ça reviendrait au même. En temps normal, il n'aurait pas hésité à lui lâcher en face cette remarque légèrement sarcastique mais se retint cette fois-ci. « La voilà ! » Eden regarda la pince qu'elle brandissait fièrement avant de la prendre avec délicatesse. C'était vraiment minuscule ces petites choses. « Merci ! » Il la fit s'asseoir avant de porter son pied sur le bord de son propre siège. « Tu permets ? » demanda-t-il en s'apprêtant à lui retirer sa chaussre.

Une fois que tu lui eu donné la pince à épiler, les choses plus douloureuses allaient commencer. « Merci ! » Tu le laisses prendre ton pied qu'il place sur sa chaise. Tu le regardes attentivement, docile. « Tu permets ? » demande-t-il avant de te déchausser. Prenant ça à la rigolade, tu rétorques : « Normalement les princes charmants mettent la chaussure à leur princesse mais ne l'enlève pas ! » Tu souris simplement quand soudain tu remarques que vous avez oublié quelque chose d'indispensable. Tu t'empresses de lui faire remarquer : « Au fait, je ne sais même pas comment tu t'appelles. Moi, c'est Maëva. »

•• « Normalement les princes charmants mettent la chaussure à leur princesse mais ne l'enlève pas ! » Sa remarque le fit rire. « Je ne suis pas un prince charmant comme les autres, » souffla-t-il avec un sourire en coin. Il retira la chaussure de la serveuse et commençait à désinfecter la pince à épiler lorsqu'elle lui fit remarquer quelque chose qu'il n'avait même pas remarqué. « Au fait, je ne sais même pas comment tu t'appelles. Moi, c'est Maëva. » Il n'y avait pas pensé, trop absorbé par leur blessure mutuelle. Il répondit sans détacher son regard de ce qu'il était en train de faire. « Eden, ravi de te rencontrer, même si j'aurais préféré que ce soit dans un autre contexte. » Il esquissa un nouveau sourire puis désinfecta la blessure de la prénommée Maëva avant de s'apprêter à retirer le bout de verre. « Je t'autorise à crier si je te fais trop mal, » dit-il en commençant à retirer le morceau.

Il rentre dans ton jeu et continue : « Je ne suis pas un prince charmant comme les autres. » Un sourire se dessine sur tes lèvres. « Ah bon ? Et tu es quoi comme sorte de prince charmant ? Du genre à se transformer en crapaud ? » C'est alors à lui de te donner son prénom. Tu tentes de t'imaginer des idées, surement un nom anglais, car tu trouves qu'il a une tête à venir d'Angleterre ! « Eden, ravi de te rencontrer, même si j'aurais préféré que ce soit dans un autre contexte. » Bingo, c'est vrai qu'Eden fait très british. Cessons de bavasser, il passe aux choses sérieuses. « Je t'autorise à crier si je te fais trop mal. » « T'es fou je vais pas crier là où je bosse, sinon je me ferais virer, déjà que je ne bosse pas depuis une demi heure !» réponds-tu du tac au tac en essayant de ne pas ressentir la douleur.

•• « Ah bon ? Et tu es quoi comme sorte de prince charmant ? Du genre à se transformer en crapaud ? » Eden sourit, trop concentré pour se mettre à rire à nouveau. « Ne vexes pas mon ego. » En réalité, il ne se prenait pas du tout pour un prince charmant, il était même tout le contraire de ça. Il n'était pas romantique, il n'avait pas un corps à faire pâlir les mannequins et en plus de cela il était bien trop maladroit et négligé pour être l'être parfait de toutes ces gentes demoiselles en quête d'amour idéal. Lui était plutôt une sorte de prince anti-charmant. Quand il lui offrit la possibilité de crier, il crut que Maëva allait le gifler tant elle semblait choquée par sa remarque. « T'es fou je vais pas crier là où je bosse, sinon je me ferais virer, déjà que je ne bosse pas depuis une demi heure ! » Eden haussa les épaules. « Déjà que tu casses des verres et que tu charmes tes clients » Il retira l'entièreté du bout de verre, appliqua un morceau de coton imbibé de désinfectant sur la plaie puis posa un joli pansement tout beau tout propre. « Et voilà mam'zelle, tu es réparée ! »

« Ne vexes pas mon ego. » Tu fis mine d'être outrée. « Ah bon ? Et je risque quoi moi si je vexe ton égo ? Tu vas pas me manger quand même ? » Suite à ra remarque sur le travail, tu jette un bref coup d'œil dans la salle. Elle est presque vide. Il faut dire qu'il se fait plutôt tard. Au moins Joe ne t'embêtera pas si tu n'as pas finis le service. « Déjà que tu casses des verres et que tu charmes tes clients » Tu tiques un peu à sa réponse. « Je charme les clients ? Ah bon .» Sur ce il finit de s'occuper de ton pied en mettant un pansement. « Et voilà mam'zelle, tu es réparée ! » Tu remets ta ballerine et l'attrape par le cou en lui faisant un bisou. « Merci mon prince charmant ! »

•• « Ah bon ? Et je risque quoi moi si je vexe ton égo ? Tu vas pas me manger quand même ? » Eden leva un sourcil et, pour la taquiner, passa lentement sa langue sur ses lèvres. « Oh que si, tu m'as l'air tellement appétissante. » Il esquissa un sourire amusé et se redressa sur sa chaise sans quitter Maëva du regard. Autour d'eux, la salle se vidait peu à peu, Eden n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. Certainement qu'il était tard si tout le monde s'en allait déjà, lui devrait faire pareil d'ailleurs mais il avait envie de continuer à discuter avec la jeune serveuse. « Je charme les clients ? Ah bon. » Il commençait à s'attacher à la brunette, elle le faisait rire, même si il fallait avouer qu'Eden avait le rire facile. « Vu la réaction qu'a eu l'homme tout-à-l'heure, ne me dis pas que tu ne lui as pas jeté un regard de braise. » Il devrait la laisser, elle avait sûrement encore du travail, mais Eden n'avait décidément pas envie de finir sa soirée seul. Lorsqu'elle lui sauta au coup, le jeune homme fut surpris mais ne la repoussa pas. Au contraire, son sourire grandit et il la serra amicalement contre lui. « Merci mon prince charmant ! » Quel amour cette Maëva ! « C'est normal princesse »

« Oh que si, tu m'as l'air tellement appétissante. » Tu exploses de rire en secouant la tête. « Je suis sûre que j'ai très mauvais goût pourtant, tu veux tester ?» dis-tu en lui tendant ton bras, rentrant dans son jeu. « Vu la réaction qu'a eu l'homme tout-à-l'heure, ne me dis pas que tu ne lui as pas jeté un regard de braise. » Tu sautes de ta chaise, faisant mine d'être outrée, la main devant ta bouche ouverte. « Alors là tu me fais honte, si je n'arrive qu'à me trouver des vieux ivrognes comme ça j'ai vachement réussi ma vie ! » Tu continues de faire la vexée jusqu'à ce que tu exploses de rire en voyant son sourire. C'était la première fois que tu rencontrais quelqu'un d'aussi sympathique à Adélaïde. Et tu ne regrettais pas. « C'est normal princesse » C'était vraiment agréable que quelqu'un se comporte comme ça avec toi. « Bon, tu veux que je demande pour m'en aller comme ça on va se promener, ça te dit ?»

•• « Je suis sûre que j'ai très mauvais goût pourtant, tu veux tester ?» Sans sortir de son jeu, il prit son bras à deux mains et ouvrit grand la bouche avant de ne plus tenir et de se mettre à rire. « J'ai mangé trop de petits enfants au matin, je suis rassasié » Eden reprit son sérieux sans cesser de sourire. Quand elle se leva, il dut lever les yeux, assis comme un petit garçon sur son siège, les lèvres pincées. « Alors là tu me fais honte, si je n'arrive qu'à me trouver des vieux ivrognes comme ça j'ai vachement réussi ma vie ! » Il prit plaisir à voir à quel point Maëva pouvait facilement jouer le jeu avec lui, cela donnait l'impression au jeune homme qu'ils se connaissaient déjà depuis longtemps. « Je plaisantais, je suis certain que tu as un tas de prétendants à tes pieds qui ne demandent qu'à avoir ta main ! » Il pensait ce qu'il disait, qui ne craquerait pas pour une fille gentille, mignonne et amusante comme elle ? « Bon, tu veux que je demande pour m'en aller comme ça on va se promener, ça te dit ?» Eden se leva, en profita pour s'étirer puis posa son regard sur elle. « Si ça ne te coûte pas ton job, ce serait avec plaisir. »

Il attrapa le bras que tu lui tendais et il ouvrit grand la bouche avant de reculer et de rire à son tour. « J'ai mangé trop de petits enfants au matin, je suis rassasié » Tu fronces les sourcils. « Ah oui, tu dis juste ça parce que tu ne m'aimes pas, je suis vexée pour de bon là ! » dis tu en croisant les bras sur ta poitrine. « Je plaisantais, je suis certain que tu as un tas de prétendants à tes pieds qui ne demandent qu'à avoir ta main ! » Tu soupires. « Et bah personne encore n'est venu me la demander, en même temps avec la tête de zombie que j'ai en ce moment, je comprends que personne n'en ait envie !» Tu files demander à ton patron pour pouvoir quitter plus tôt. Après tout, il te devait bien ça avec toutes tes heures sup'. Tu entends Eden derrière toi dire :« Si ça ne te coûte pas ton job, ce serait avec plaisir. » Voyant que dans le même temps Joe avait accepté suite à ton trop plein d'émotion de la soirée, tu files au vestiaire attraper ton manteau et tu rejoins Eden. « On y va ? »

•• «  Ah oui, tu dis juste ça parce que tu ne m'aimes pas, je suis vexée pour de bon là ! » Il retroussa sa lèvre inférieure, prenant un air de pauvre petit chien battu. « Non, sois pas vexée. » Avec des gestes doux, il lui décroisa les bras. « Et bah personne encore n'est venu me la demander, en même temps avec la tête de zombie que j'ai en ce moment, je comprends que personne n'en ait envie !» Eden haussa les sourcils avant de secouer négativement la tête. « Alors là, je ne suis en aucun cas d'accord avec toi. Tu es très jolie Maëva. » Il esquissa un petit sourire en coin et la suit du regard lorsqu'elle s'en alla afin de demander son autorisation de sortie à son patron. Elle revint quelques minutes plus tard, sa veste en main. Il attendit impatiemment qu'elle soit à sa hauteur, se balançant d'avant et arrière. « On y va ? » Eden se contenta d'hocher la tête en souriant de toutes ses dents.