Charline (+) Maxine

Le regard plongé dans tes cours de médecine, tu mordilles le bout de ton crayon de papier comme à ton habitude. Tu lèves les yeux vers ton portable afin de lire l’heure tout en repoussant les quelques mèches de cheveux qui tombent devant ton visage. 22h05. Charline n’est toujours pas rentrée et tu compte bien l’attendre. Tu ne t’inquiètes pas pour ta colocataire, elle est grande et sait ce qu’elle fait, mais tu aimes bien lui parler le soir. De ta journée, de la sienne, de tout et de rien. Tu te lèves et repousse d’un geste brusque les couvertures qui te couvrent pour te rendre jusqu’à la cuisine. Tu te sers un verre d’eau lorsque tu entends la porte d’entrée s’ouvrir. « Charline, je suis là. » Sans attendre la réponse de la jeune femme, tu te poste dans l’embrassure de la porte, ton verre à la main. Vous êtes plutôt proches toutes les deux, tu l’as aidé à décroché de sa drogue, et depuis vous veillez l’une sur l’autre. Un peu comme des sœurs. « Tu as passé une bonne soirée ? »

Charline (+) Maxine

Tu as toujours été fascinée par ce don qu’à Charline, elle prend de magnifiques photos aux bons moments. Tu adore regarder ses photos, tu pourrais le faire pendant des heures d’ailleurs. Toi tu sais prendre de jolies photos, mais pas autant que ta colocataire, et puis ce n’est pas ta passion ni ton métier, donc c’est forcément différent. Tu t’assoies sur le canapé en attendant que les photos s’affichent et laisse échapper un « hoo. » lorsqu’elles apparaissent enfin. « Charline, tu t’es encore améliorée ! » C’est indéniable, c’est encore plus beau que les précédentes fois. Un sifflement passe la barrière de tes lèvres tandis que tu affiche un grand sourire. « Tu es jolie et en plus tu fais des photos magnifiques. Tes mannequins doivent être contents lorsque tu les photographies. » Tu sais bien qu’elle s’en fiche un peu de tous ces mannequins, elle est encore amoureuse de Roméo. Ironie du sort d’ailleurs, un garçon avec un prénom aussi romantique devrait être le parfait gentleman et ce n’est pas vraiment le cas. « Bref, je suis amoureuse de tes photos et jalouse de ton talent. » Tu fais mine de bouder mais ton sourire réapparaît rapidement. Tu consulte chaque photo sur son ordinateur. Les couleurs, le cadrage, tout est parfait, comme si elle passait des heures à faire les réglages alors qu’elle ne doit les faire qu’en une minute. Nouant tes cheveux en un chignon lâche, tu observe encore ses photos, un air impressionné sur ton visage.

Charline (+) Maxine

« T'es adorable» Tu l'adore pour ça, malgré vos disputes, son mauvais caractère, et tout le reste. Depuis que vous vous êtes disputez, tu t'en veux, et pourtant tu n'as rien fait de mal. Tu ne comprends même pas ce qu'elle te reproche exactement, tu as juste bu un coup avec un ami, et elle te fais une scène. Oui, une scène, c'est de la jalousie pure et dure. Tu ne veux pas la vexer, mais vous devez en parler, sinon vous ne réglerez jamais vos problèmes. « Charline, je ne veux pas te paraître désagréable, mais tu sais la dernière fois, c'était quoi le problème ?» Toi, tu n'es pas au courant que Roméo c'est son Roméo, il y en a plusieurs en ville avec ce prénom. Tu n'étais pas censée être au courant ! Tu te mords la lèvre inférieur, passant une main dans tes cheveux en attendant sa réponse. Tu prie intérieurement pour ne pas qu'elle se mette en colère.

Charline (+) Maxine

Tu ne vois pas vraiment le rapport, si c'est une de ces connaissances, ça ne devrait pas la déranger. A moins qu'elle le déteste, ou justement qu'elle l'aime. Mais tu ne le sais pas ça toi. Tu hausse les sourcils, tu ne vas pas la laisser s'échapper facilement, tu te montrer très très chiante quand tu t'y mets. « D'accord, mais je suppose qu'il y a plus que ça, sinon tu n'aurais pas réagit aussi... violemment ? » C'est le cas de le dire, votre première vraie dispute en réalité. Tu as été blessée, mais lorsque tu apprécie quelqu'un comme elle, tu essaye toujours de mettre ton orgueil de côté. Mais tu ne vas pas t'arrêter de vivre parce qu'elle est jalouse. Tu continue de l'observer, jusqu'à ce qu'elle lâche prise, jusqu'à ce qu'elle t'avoue ce qu'elle a sur le cœur.