« Je suis enceinte. » dit-elle, cette petite blonde, du haut de ses 17 ans. Son copain, un étudiant londonien, beau comme un dieu, la regarde, sidéré. Des milliards de questions se bousculent dans sa tête. Quoi? Comment? Pourquoi? Que faire?,... Il garde le silence, alors que la jeune parisienne se tord les doigts dans tout les sens sous le coup du stress. « Julien? » chuchote-elle, des larmes plein les yeux. Il la regarde, mais plus comme avant, avec un air de dégoût. Dégoût d'elle, de lui, de ce bébé. « Et tu comptes le garder? » fait-il de sa voix sèche, et coupante comme un couteau. A son tour d'être sidérée. Quoi, avorter? il est sérieux là? L'énervement prend la place de son étonnement avec une rapidité incroyable. « Evidemment que oui ! Enfin, c'est quoi cette question! Je croyais que ça coulait de source Ju. Quoi, toi tu veux pas? » Elle plante son regard d'eau dans celui du fameux Julien. « Bien sur que non. Enfin Ambre, je vais entrer à l'université, il n'est pas question que je devienne papa ! Que j'ai un bébé sur les bras, et des frais si important à 18 ans! » Elle tombe des nues la petite Ambre. Et sa main part d'elle-même pour aller s'écraser sur la joue de celui qu'elle pensait être l'homme de sa vie. Une marque rouge apparaît sur la joue de Julien, et le regard d'Ambre s'empli de haine. « Très bien, quitte-moi alors, parce que je garde le bébé, et je retourne à Paris. » Il soupire. « Génial, je devrai te verser une pension alors? » Voilà tout ce qu'il trouve à dire. Ce qui lui vaut un regard des plus noirs. « Fais comme tu le sens. Et adieu Julien. » Ces mots lui coûtent, mais elle ne peut se résoudre à avorter, même si elle n'a que 17 ans, et qu'il vient de la quitter. Elle tourne les talons, passe devant le Big Ben, et se rend dans le petit loft qu'elle louait. Elle fait sa valise, pose une main délicate sur son ventre, pas encore bombé, mais qui protège son enfant. « Même si lui il ne veut pas de toi, moi si, et je t'aime déjà. » chuchote-elle. Trois mois. Elle l'a appris après trois mois. De toutes façons ç'aurait été trop tard pour avorter.


« Poussez mademoiselle. » Un cri déchirant sort de la bouche d'Ambre, alors qu'elle pousse, encore et encore, sans relâche afin de donner la vie à sa petite fille. Elle est à huit mois et demi de grossesse, mais elle a déjà perdu les eaux. Elle se trouve dans la salle d'accouchement depuis des heures, et elle souffre, insultant les infirmières, jurant comme un charretier,... Soudain, elle se tait, et un pleure rompt ce silence. La petite est née. Des larmes, de grosses larmes roulent le long des joues d'Ambre, et après avoir nettoyé quelques secondes la petite, on lui la place entre les bras. Les joues d'Ambre sont trempées, alors qu'elle regarde sa fille. Une infirmière lui demande le prénom, et sans même réfléchir, elle parle. « Ambre. Ambre Fée-Valentine Delacourt. » Elle sourit et caresse la joue de sa fille. Une petite pensée va à Julien. Qu'elle n'a jamais réellement oublié, mais qu'elle hait à la fois, de chaque parcelle de son corps, et de son coeur. Sauf qu'en ce jour, elle fait un trait sur lui. Il ne sait pas ce qu'il rate, il ne sait pas qu'il a une fille, la plus belle de toutes les petites. 
Après quelques jours à l'hopital, Ambre rentre chez elle, elle avait loué un appartement, dans la campagne française afin d'élever sa fille en toute sérénité. Et ses parents l'aidaient beaucoup durant sa grossesse, et maintenant qu'ils étaient grands parents, encore plus. La petite Ambre grandit (le bébé), et elle se met à marcher, à parler, à faire de beaux sourires, à aller à l'école,... Elle se fait des amis, mais sa plus proche amie reste sa maman, pas si vieille que ça en fin de compte.


Tu cours le plus vite possible, loin de chez toi, tu cours à travers les champs, qui entourent votre propriété, et tu entres dans une prairie. Tu effraies les chevaux qui étaient dedans, et qui partent au galop. Enfin tu te calmes, et un splendide cheval gris s'approche de toi. Tu sautes sur son dos, et d'un claquement de langue, il se met à nouveau à galoper, tu sautes la barrière, et tu t'enfuis, les larmes aux yeux. Ta vue est brouillée, et tu t'accroches à la crinière de cet hongre que tu chevauches. Au bout d'un moment, tu te calmes, et le fais ralentir. Une phrase se répète en boucle dans ta tête. « Ma Fée, on déménage. On va en Australie. » Qui fait déménager sa fille de 12 ans dans un autre continent, à des siècles lumière, de là où elle a toujours vécu?! Sur le moment, t'as détesté ta mère. Même si en général, elle est ta meilleure amie, ton alliée. Tu continues à trottiner sur ton cheval, et tu prends le chemin de la maison, alors que des larmes continuent à couler le long de tes joues. Tu soupires en apercevant la maison dans laquelle tu as grandi. Après quelques caresses à ton cheval, tu le quittes dans sa prairie, et tu passes la porte d'entrée. Elle est là, à t'attendre dans le salon. Elle n'a que 28 ans, elle est magnifique. Tu t'assieds face à elle. « En Australie alors? Pourquoi? » Elle sourit timidement. « J'ai une offre d'emploi incroyable, ce que j'ai toujours voulu, et c'est beau là-bas tu sais... » Son rêve? Rédactrice en chef d'un journal. Elle y était enfin arrivée. Et toi, tu pouvais pas l'empêcher de réaliser son rêve. Elle avait tout mis entre parenthèse pour t'élever. Tu soupires. « Et on part quand alors? » Elle se lève, te prend dans ses bras, et te chuchote mille « merci. » à l'oreille. Tu sens une larme rouler sur ta joue, mais ce n'est pas la tienne. La sienne. Elle est émue de ta réaction. Vous faites vos cartons. Et tu dis aurevoir à Valon, ton cheval. Ce qui est un déchirement pour toi. Mais tu reviendras le voir, chaque été, en visitant tes grands parents. Un dernier regard pour ta France natale, et tu t'envoles. 


L'avion atterrit. Vous voilà dans votre nouvelle ville. Adélaïde, Australie. Il fait chaud, c'est différent de la France. Vous découvrez votre nouveau chez-vous. Une belle maison, aussi grande que l'ancienne. Mais sans prairie. Un petit pincement au coeur te prend, mais tu fais mine de rien. Tu déballes tes affaires, et pars visiter la ville. Tout est différent. Mais pas pour autant moins bien. Tu es inscrite à l'école, et là, ça se complique. Pas très douée en anglais, tu as souvent du mal à te faire comprendre ou comprendre les autres. Ce qui te vaut souvent des moqueries. Mais tu apprends vite, tu as un QI plus élevé, mais ça, c'est ton secret, avant, en France, on te taquinait avec ça, et tu n'appréciais pas trop. Ici, tu peux commencer une nouvelle vie. 


Première semaine à ton école, en Australie. Tu ne connais personne, pauvre petite blondinette. Et personne ne vient vers toi, alors tu restes seule, assise dans ton coin. Jusqu'au jour où une jolie blonde vient à ta rencontre. Maxine. Elle deviendra ta meilleure amie à partir de ce jour. Grace à elle, tu apprends plus vite l'anglais, et tu t'intègres enfin dans ce nouveau pays. Elle et toi, c'est les 400 coups !... Cap ou pas cap à longueur de temps, c'est ce qui ponctue vos journées, et vous lie. Cap d'embrasser le gars là-bas? Cap de piquer une orange? Cap d'aller au tableau avec les sous-vêtements au dessus des habits?... Bref, vous êtes tarées à deux  Et tu te sens enfin bien à Adélaïde depuis que Maxine fait partie de ta vie. 


Les années passent, et tu grandis. Tu te fais diplomée en Australie, sous le soleil. Et tu t'inscris dans une petite école afin de faire de ta passion, ton métier. C'est à dire... fleuriste. Tu as toujours aimé les fleurs, les plantes, la nature,... et tu as voulu en faire ton métier. Là aussi tu as bien réussi, et peu de temps après que tu aies fini ces études, tu as ouvert ta propre petite boutique de fleurs, qui marche vraiment bien en fin de compte. Bref, t'es heureuse là, tu as la vie dont tu as toujours rêvé, c'est parfait. Et Carpe diem !

the best friend  
bonne chance pour la suite de ta fiche, et en cas de besoin n'hésite pas

Fée-Valentine Delacourt a écrit:

MANON?! 

ben non non, c'est georgette.

ouhou taylor :3 bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche (a)

OMG. TON PSEUDO, TON AVATAR, TON TITRE, je suis fan (faut que je me calme avec les majuscules moi )

Ah bah tu me remerciera en me gardant un joli petit lien !

Une autre française . Il nous faudra un lien  ! 

Bref, bienvenue !