AVATARS CLASS WHORE (BAZZART)

NOM + dupré. Un nom de famille pas mal répandu en France. PRÉNOMS + juliette, tout simplement. SURNOM(S) + ju ou mes amis proches m'appelles jo surtout. DATE ET LIEU DE NAISSANCE + douze juillet à paris ÂGE + vingt ans, je suis une toute jeune! ORIGINES + françaises of course! SITUATION SOCIALE + je bosse dans une librairie pour payer mes études donc je suis loin de rouler sur l'or! SITUATION CIVILE + célibataire mais... ETUDES/MÉTIER + je suis étudiante en pédiatrie. En ce moment j'alterne quatre jours de pratique à l'hôpital et un jour de cours théorique à l'université. CÉLÉBRITÉ + victoria justice

Citation :

+ Es-tu du genre chanceux/se ?

Je pense que depuis quelques années je suis quelqu'un de chanceux. Je sais que ça peut paraître prétentieux de dire ça mais avant que vous le ne pensez, ça n'a pas toujours été le cas. Si ça peut vous rassurer. Mais c'est vrai que depuis quelques années tout va pour le mieux; je suis en bonne santé, j'ai réussi mes écoles obligatoires avec brio ce qui m'a permis d'avoir une bourse pour venir étudier la pédiatrie ici à Adélaïde. Pas tout le monde pourrait dire la même chose. En plus de ça, j'aurais pu tomber dans une ville froide du nord avec les pingouins. Mais non, moi je suis ici, au chaud... Alors oui, je pense être plutôt chanceuse pour le coup.

+ Psychologiquement, t'es comment ?

Je crois que le mot qui me caractérise le plus est le mot battante. Depuis toute petite j'ai dû me battre pour ma santé, celle de ma famille. J'ai pas grandi comme tous les enfants de mon âge, j'ai dû être mature très rapidement et avoir le sens des priorités. Malgré ma rage de vivre, je suis assez fragile comme personne. Sensible même. Un rien me fait pleurer et me fait perdre mes moyens mais heureusement, ça ne dure jamais. Tête d'intello. Je l'ai toujours été et ça a toujours rendu mon entourage jaloux. Il m'en faut peu pour que je connaisse mes cours par coeur. C'est une facilité que j'ai. Sinon, peu sociable, je préfère avoir peu d'amis mais ceux que j'ai, je sais que je peux compter dessus. D'ailleurs, par le passé j'ai vite compris qui étaient mes vraies amis et qui l'étaient moins.

+ Quel est ton avis sur Adélaïde ?

écrire ici une réponse de trois lignes minimum.

+ Dans la vie de tous les jours, qu'est-ce que tu fais ?

Je vis mon rêve, je vis ma passion. Je fais partie de ces gens qui ne se plaignent pas d'aller travailler parce que c'est exactement ce que j'ai toujours voulu faire. Je suis étudiante en pédiatrie. Dans deux ans je serais diplômée. J'ai commencé très tôt car étant une tête d'intello à l'école, j'ai pu sauter deux classes. J'en ai subi des moqueries mais au jour d'aujourd'hui, je peux être fière de dire que je vais bientôt être pédiatre à Adélaïde.

+ Ta famille et toi, ça roule ?

Ma famille me manque. Mes parents ainsi que mon grand frère sont restés à Paris et j'avoue que je commence à ressentir la distance. La dernière fois que je les ai vus c'était y a deux ans à l'aéroport quand je partais pour l'Australie. Entre le manque d'argent et mes révisions, autant dire que je n'ai pas vraiment pu aller les voir. Heureusement, grâce à l'internet, on se voit de temps en temps par l'ordinateur mais ce n'est jamais pareil que la chaleur d'un câlin de mon frère. Il est certainement le membre de ma famille avec lequel je me sens le plus proche. Un de ces quatre, j'aimerais lui proposer de venir ici avec moi. C'est un peu fou mais je sais que c'est exactement le genre de défi qu'il aime relever. Quand à mes parents, j'espère les voir pour Noël...

+ Une phrase qui décrit ta vie ?

"Ce qui ne te tue pas, te rend plus fort" Je sais que c'est une phrase qu'on entend souvent et qui est devenu le moto de beaucoup de personnes mais quand on connaît mon passé, c'est exactement ça. J'ai survécu et maintenant je suis plus forte.

Paris

« dix années nous séparent Juliette et moi. Quand elle est née, j'avais dix ans et autant dire que m'encombrer d'un bébé qui pleurt sans cesse à la maison ne m'enchantais pas du tout. Pourtant, quand maman et papa sont revenus à la maison avec elle, je suis tout de suite tombé amoureux d'elle. Enfin, ne me comprenez pas mal, je ne parle pas d'inceste bien sur mais simplement que j'ai pas eu le choix de l'adorer tant ses grands yeux me regardaient avec admiration. Elle s'émerveillait de tout. J'ai commencé à insister pour lui donner le biberon et la prendre sur mes genoux pendant que je jouais aux jeux vidéos. Une vraie relation frère/soeur s'est installée entre nous.

Vers ses sept ans, alors que j'étaits dans l'adolescence, mes parents ont été chez le médecin avec elle. Le verdict est tombé; Juliette est atteinte de la leucémie. On m'a expliqué dans les grandes lignes que c'était une maladie grave dans le sang. J'ai pris dix ans d'un coup dans les dents. J'ai vu ma soeur partir tous les jours à l'hôpital pour ses soins et papa et maman travailler encore plus pour pouvoir payer les factures de l'hôpital. Un jour, autour de la table du salon, on s'est mis d'accords; j'allais devoir les aider. Depuis, notre lien s'est encore plus affirmé. Ma petite soeur s'est battue pendant quatre ans avec cette maladie. Plusieurs fois on a cru qu'elle allait y rester mais à chaque fois elle s'en est sortie. Voir un enfant souffrir de la sorte a été un crève coeur. On ne guéri pas d'une leucémie; on subit. Les chances de s'en sortir son très minces. J'ai passé des heures et des heures à son chevet à lui raconter des anecdotes à lui tenir compagnie. Des fois, elle jouait avec ses poupées et je la voyais regarder leur cheveux avec envie alors que son petit crâne était tout blanc et tout lisse. Il a fallu être fort pour deux personnes. Au bout de quatre ans, les médecins ont dit qu'elle était guérie. J'ai été suspicieux. Pour moi c'était trop facile et j'ai eu raison de me méfier car à ses quinze ans, la maladie est revenue. Rebelotte, médecins, hôpitaux, médicaments, chimio et autres traitements qu'une jeune femme de quinze ans ne devrait pas subir. Elle a commencé à étudier depuis son lit et comme elle ne pouvait rien faire d'autre elle a excellé.

Un soir, alors qu'on regardait la télé dans sa chambre, elle m'a avoué qu'elle aimerait faire pédiatre. J'ai haussé les sourcils. Elle m'a raconté qu'à l'hôpital, elle a vu des enfants encore plus jeunes qu'elle recevoir des soins pour la même maladie qu'elle. J'ai souris. Juliette a le coeur sur la main.

Dix huit ans. La majorité. On l'a fêté. Ma soeur était de nouveau en rémission après trois ans de combat contre la maladie. Elle exhibait ses longs cheveux naturels et elle rayonnait. Et pour cause, le soir, après avoir soufflé ses bougies, elle nous a sorti une lettre. Une bourse. Wow! Première réaction, tout le monde l'a félicité et l'a pris dans ses bras. Mais la seule personne qui a eu l'intelligence de lire ce qui était écrit en tout petit en bas était mon père; Adélaïde. En Australie?! Les débats ont commencé bon train. Non non non non. Juliette est fatiguée, elle ne peut pas partir à l'autre bout du monde pour aller étudier la médecine. C'est un rythme trop soutenu pour son petit corps. Mais elle nous a tenu tête. En la voyant partir à l'aéroport, je me suis juré d'aller la rejoindre au plus vite pour aller la protéger même si elle disait savoir quoi faire en cas de pépin. »

Juliette, vue par son frère Matteo.

Adélaïde

« UC »

PSEUDO/PRÉNOM + virginie ÂGE + vingtet un ans COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? + via facebook :3 QU'EN PENSEZ VOUS ? + je suis tombée sous le charme FRÉQUENCE DE CONNEXION + tous les jours mais je risque de rp que trois ou quatre fois par semaine, tout dépend de mon niveau de fatigue! AUTRE CHOSE ? +